Et si le temps d'un voyage n'avait été qu'un mirage ? Croyez-vous qu’une ville, si elle est merveilleuse, peut faire ressortir le meilleur d’une personne amoureuse ? Il est des souvenirs qu'on chéri, de ceux qu'on gardera éternellement au fond de soi, Lisa tu restera pour moi de ceux-là.

Lisbonne, surnommée « La belle Lisa », que dire de toi, ville qui redonna comme chaque fois un peu d’éclat à ce que la pluie, les travaux, le travail et la grisaille nous enlevaient chaque fois.

On dit qu’il en faut peu pour être heureux, et notre séjour au milieu de tes collines en fut la preuve, un billet Ryanair à 50€ dans le poche, un petit hôtel face à la sortie de métro Parque, à 50 mètres du parc Edouardo VII à deux francs six sous, et nous voilà partis pour une aventure qui reste gravée au fond de moi.

Gourmande que je suis, c’est naturellement que j’ai choisi le premier vol du matin. Friande de gourmandises, de pâtisseries, de tous les plaisirs, j’avais entendu parler de tes fameuses pasteis et ne rêvait que de découvrir ces fameuses notes vanillés, qu’on saupoudre de cannelle, et on ne m’avait pas menti, tout y était. Et si l’on se laisse conseiller, l’accompagnement du jus d’orange frais peut se révéler parfait…

Le ventre rempli, les joues rosies, nous partons à la découverte de l’Oceonarium, à cette heure il est encore fermé, qu’à cela ne tienne, nous admirons les allées fleuries, le Tage, cette partie de la ville est beaucoup moins colorée que le centre, mais ça, on ne le sait pas encore, qu’importe, nous nous laissons emporter par les nombreux souvenirs de l’exposition universelle de 1998 encore visibles, dont la fameuse télécabine avec une vue imprenable sur le Tage. Même la peureuse que je suis est parvenue à monter et à admirer la vue, sans trop de mal, faut croire que l’amour donne des ailes…

Ça y est, nous y sommes, l’Océonarium nous ouvre ses portes, pas besoin de vous expliquer, juste de vous montrer ;)

En route, mauvaise troupe !